Arrêté du 28 décembre 2009 fixant les modalités du CRPE 2011
Comme beaucoup l'ont peut-être déjà appris, ça y est, on a enfin de quoi se mettre sous la dent et s'informer à propos du nouveau concours.
Un arrêté daté du 28 décembre dernier est paru au journal officiel le 6 janvier.
Je ne parlerai ici bien sur que de celui concernant le CRPE puisque c'est le concours qui m'intéresse, mais la réforme concerne également les autres concours de l'enseignement.
Alors, que nous dit ce texte ?
je reprends les extraits qui nous intéressent le plus mais je vous invite à le lire en entier sur legifrance.
Article 1
Le concours externe, le concours externe spécial, le second concours interne, le second concours interne spécial et le troisième concours de recrutement de professeurs des écoles, institués par le décret du 1er août 1990 susvisé, sont organisés conformément aux dispositions du présent arrêté
Il y aura bien toujours différentes formes de concours, dont le "troisième concours" réservé aux personnes n'ayant pas forcément un diplome post-bac mais ayant exercé une activité professionnelle pendant plusieurs années.
Article 5
Les candidats aux concours doivent justifier, au plus tard à la date de clôture des registres d'inscription, des attestations ci-après :
1 Une attestation certifiant que le candidat a réalisé un parcours d'au moins 50 mètres dans une piscine placée sous la responsabilité d'un service public, établie soit par un service universitaire (STAPS, service commun des APS), soit par une autorité d'un service public territorial des activités physiques et sportives (piscine municipale), soit par une autre autorité publique habilitée à assurer une formation dans le domaine de la natation. Sont également admises les attestations certifiant une compétence en natation d'un parcours d'au moins 50 mètres, délivrées par une autorité compétente d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'espace économique européen autre que la France ;
2 Une attestation certifiant la qualification du candidat en secourisme reconnue de niveau au moins égal à celui de l'unité d'enseignement « prévention et secours civiques de niveau 1 » par le ministère de l'intérieur (sécurité civile). Sont également admises les attestations certifiant une compétence en secourisme, délivrées par une autorité compétente d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'espace économique européen.
Les candidats qui ne justifient pas, à cette date, de chacune de ces deux qualifications ne sont pas admis à se présenter aux épreuves du concours. [...]
Bonne surprise ! Il n'est plus question des certifications en informatique et en langue vivante étrangère contrairement à ce que nous avaient dit les premiers communiqués de presse du MEN, il y a déjà plus d'un an.
On reste donc sur l'obligation de certification en secourisme et en natation comme avec le concours précédent.
Article 11
Les épreuves du concours externe, du second concours interne et du troisième concours comportent deux épreuves écrites d'admissibilité et deux épreuves orales d'admission. Elles sont affectées du coefficient 3. [...]
Confirmation de ce qui avait pu être dit précédemment : il n'y aura plus que 4 épreuves : deux à l'écrit et deux à l'oral.
Article 12
Les épreuves du concours externe spécial et du second concours interne spécial comportent :
1° Les épreuves d'admissibilité et d'admission mentionnées à l'article 11, affectées du coefficient 2 ;
2° Une épreuve écrite d'admissibilité et une épreuve orale d'admission portant chacune sur une des langues à extension régionale délimitée, dont la liste est arrêtée par chaque recteur parmi les langues suivantes : basque, corse, breton, catalan, créole, occitan-langue d'oc, langues régionales d'Alsace et des pays mosellans, en fonction de l'importance de leur usage dans l'académie ainsi que des besoins liés à l'accueil des enfants et à leur enseignement.
Ces deux épreuves sont affectées du coefficient 2.
Le descriptif de chacune des deux épreuves prévues au 2° ci-dessus est précisé au B des annexes I et II du présent arrêté.
Les candidats indiquent au moment de leur inscription au concours externe spécial et au second concours interne spécial la langue dans laquelle ils désirent subir ces deux épreuves.
Exception pour les concours externes et internes spéciaux qui comportent deux épreuves de langue (régionale) supplémentaires et dont les coefficients sont donc légèrement différents.
Article 14
Les sujets des épreuves écrites d'admissibilité des concours cités à l'article 1er ont pour programmes de référence ceux du collège et sont établis en tenant compte des programmes d'enseignement en vigueur à l'école primaire.[...]
Alors là j'ai pas tout pigé... on se réfère aux programmes du collège mais on tient compte des programmes de l'école primaire. euh oui okay d'accord.
Article 16
Les épreuves de chaque concours sont notées de 0 à 20.
Toute note égale à 0 à l'une des épreuves des concours prévus à l'article 1er du présent arrêté est éliminatoire. Sous réserve des dispositions particulières relatives à la prestation physique de l'épreuve d'éducation physique et sportive prévues à l'annexe I, lorsqu'une épreuve des concours prévus à l'article 1er du présent arrêté comporte plusieurs parties, toute note égale à 0 obtenue à l'une ou l'autre des parties est éliminatoire.
Exit les notes éliminatoires entre 0 et 5. ça peut etre une bonne chose pour certains (enfin ça reste un concours donc il faut avoir la meilleure note possible quand même).
Article 23
Les dispositions du présent arrêté prennent effet à compter de la session de l'année 2011 des concours.
On parle bien du concours 2011, pas de celui de cette année.
Que nous dit l'annexe du texte ?
Elle détaille les modalités des épreuves pour tous les concours.
Je parlerai ici que du concours externe (qui concerne la majorité des candidats). Mais la plupart des autres concours reprennent cette forme.
L'admissibilité comporte deux groupes d'épreuves de quatre heures chacun, en français et histoire géographie et instruction civique et morale, d'une part, et en mathématiques et sciences expérimentales et technologie, d'autre part.
Dans chaque épreuve écrite, il est tenu compte, à hauteur de trois points maximum, de la correction syntaxique et de la qualité orthographique de la production des candidats.
I-1. Epreuve écrite de français et d'histoire, géographie et instruction civique et morale
L'épreuve vise à évaluer :
― la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l'enseignement dans ces domaines, en référence aux programmes de l'école primaire ;
― la connaissance et la maîtrise de la langue française, en particulier la grammaire, l'orthographe et le vocabulaire ;
― la capacité à comprendre et exploiter des textes ou des documents pour en faire une analyse, une synthèse ou un commentaire rédigé avec clarté et précision, conformément aux exigences de polyvalence attachées au métier de professeurs des écoles.
L'épreuve comporte deux parties :
Dans la première partie de l'épreuve, le candidat doit répondre, sous la forme d'une analyse, d'une synthèse ou d'un commentaire, à une question relative à un texte ou à un ensemble de textes littéraires ou documentaires dont certains peuvent avoir trait à l'acquisition et à l'enseignement du français. La production écrite du candidat doit permettre au jury d'évaluer son aptitude au raisonnement, à la structuration ordonnée d'une pensée logique ainsi que sa capacité à exposer de façon claire, précise et simple une problématique complexe.
Il doit ensuite répondre à trois questions ayant trait à la grammaire, à l'orthographe et au lexique.
Dans la seconde partie, le candidat répond à des questions d'histoire (y compris histoire des arts), de géographie, d'instruction civique et morale ayant trait à des notions inscrites dans les programmes du premier degré. Ces questions peuvent prendre appui sur des documents.
L'épreuve est notée sur 20 : 12 points sont attribués à la première partie (dont 6 aux questions relatives à la grammaire, à l'orthographe et au lexique), 8 points sont attribués à la seconde partie ; coefficient 3.
Durée de l'épreuve : quatre heures.
La première épreuve est en fait multiple : français mais aussi histoire, géographie, instruction civique et morle et histoire des arts.... Donc le programme n'est pas allégé par la réforme. Il est même allourdi puisque l'histoire des arts et l'instruction civique et morale n'étaient pas vraiment au programme des épreuves écrites d'avant réforme.
I-2. Epreuve écrite de mathématiques et de sciences expérimentales et de technologie
L'épreuve vise à évaluer :
― la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l'enseignement des mathématiques, en référence aux programmes de l'école primaire, ainsi que la capacité à raisonner logiquement dans les domaines numérique et géométrique et à communiquer dans un langage précis et rigoureux ;
― la maîtrise des principales connaissances scientifiques et technologiques nécessaires pour enseigner à l'école primaire ainsi que la capacité à conduire un raisonnement scientifique.
L'épreuve comporte deux parties.
Dans la première partie, le candidat résout deux ou trois problèmes ou exercices de mathématiques.
Dans la seconde partie, le candidat répond à deux ou trois questions relevant des domaines scientifiques ou technologiques, à partir de documents ayant trait à des notions inscrites dans les programmes du premier degré.
L'épreuve est notée sur 20 : 12 points sont attribués à la première partie, 8 points sont attribués à la seconde partie ; coefficient 3.
Durée de l'épreuve : quatre heures.
Là encore une épreuve multiple : mathématiques, sciences expérimentales et technologie.
On note qu'au niveau des exigences par contre, il n'est plus question d'une partie "didactique", et ce pour les deux épreuves écrites. On évalue "seulement" la capacité à raisonner et la maitrise de connaissances.
II. - Epreuves d'admission
II-1. Présentation de la préparation d'une séquence d'enseignement en mathématiques et interrogation,au choix du candidat, sur les arts visuels, la musique ou l'éducation physique et sportive
L'épreuve vise à évaluer :
― les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser une séquence d'enseignement s'inscrivant dans les programmes d'une classe de l'école maternelle ou élémentaire ;
― la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques.
L'épreuve comporte deux parties.
L'épreuve est notée sur 20. La première partie est notée sur 12 points, la seconde sur 8 points ; coefficient 3.
Première partie : durée de la préparation : trois heures ; exposé n'excédant pas vingt minutes suivi de vingt minutes d'entretien.
Seconde partie : en fonction de la discipline choisie.
La première partie consiste pour le candidat, à partir d'un sujet tiré au sort, à préparer une séquence d'enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d'un entretien avec le jury.
Dans l'exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d'évaluation. L'entretien avec le jury porte sur l'exposé et sur la progression de l'enseignement des mathématiques à l'école primaire.
Les sujets sont fondés sur les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire). La classe et le cycle pour lesquels la séquence d'enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d'une documentation en salle de préparation.
Dans la seconde partie, le candidat effectue une présentation dans l'un des domaines suivants, choisi au moment de l'inscription :
― arts visuels ;
― musique (expression musicale) ;
― éducation physique et sportive.
La présentation est suivie d'un entretien avec le jury.
a) Arts visuels ou expression musicale :
Epreuve sans préparation. Durée de l'épreuve : vingt minutes ; exposé ou expression musicale : dix minutes incluant les trois à cinq minutes d'interprétation ; entretien : dix minutes.
Le candidat apporte tout le matériel nécessaire à sa prestation. Pour le domaine de la musique, le choix doit se limiter à un instrument qu'il peut transporter, ce qui exclut les pianos ou les instruments qui requièrent un temps de montage, tels que les batteries. Sont également exclus les accompagnateurs et les formations instrumentales ou chorales.
La responsabilité de l'utilisation et de la bonne marche du matériel apporté par les candidats leur incombe. Il n'est fourni par les organisateurs du concours que l'accès à un branchement électrique usuel.
Domaine des arts visuels :
Pour les arts visuels, un support de petit format (les DVD sont admis), qui ne donne pas lieu à notation, est apporté par le candidat. Il consiste soit en une réalisation du candidat en dehors du contexte de l'épreuve, soit en un document visuel de son choix, dans le champ plastique ou les champs photographiques, vidéo et cinématographiques.
L'exposé prend appui sur le support apporté par le candidat de manière à faire ressortir ses connaissances d'ordre artistique et culturel ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives.
Domaine de la musique :
L'expression musicale consiste en l'interprétation vocale ou instrumentale d'une œuvre choisie par le candidat (durée de trois à cinq minutes), suivie d'une brève analyse par celui-ci de sa prestation, pour une durée totale de dix minutes. Le candidat doit faire ressortir ses connaissances d'ordre artistique et culturel, ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives.
Entretien avec le jury :
Pour le domaine des arts visuels, le jury présente au candidat un document visuel, afin d'élargir l'entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l'exposé.
Pour le domaine de la musique, le jury présente au candidat un document sonore, afin d'élargir l'entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l'expression musicale.
L'entretien permet d'approfondir les points développés par le candidat, de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi ainsi que son aptitude à les relier à l'enseignement primaire.
b) Epreuve d'éducation physique et sportive :
L'épreuve se déroule en deux parties. Chaque partie entre pour moitié dans la notation.
Les candidats réalisent la prestation physique qu'ils ont choisie au moment de l'inscription, parmi les deux options suivantes : activité d'expression (danse) ou course de 1 500 mètres. Elle est suivie d'un entretien avec le jury (durée de l'entretien : vingt minutes, dont dix minutes d'exposé du candidat et dix minutes de réponse à des questions).
Prestation physique :
Danse :
L'épreuve consiste en une prestation individuelle. Tous les styles de danse sont admis. Cette prestation a une durée de deux minutes maximum.
Le candidat doit apporter tout matériel nécessaire à sa prestation et à son audition.
Course de 1 500 mètres :
L'épreuve consiste en une course précédée d'un échauffement. La course est notée selon le barème qui figure à l'annexe IV du présent arrêté.
Les candidats n'ayant pas satisfait à l'obligation de fournir le certificat médical ou l'ayant produit hors délai se voient attribuer la note 0 (non éliminatoire) à la prestation physique.
La moyenne des notes obtenues par les candidats ayant réalisé l'une et l'autre des deux options de la prestation physique est attribuée par le président du jury aux candidats dans l'une des situations de dispense énumérées à l'article 13. Lorsqu'un candidat, s'étant blessé en cours d'épreuve, ne peut effectuer la totalité de la prestation physique, le jury attribue la note en fonction de la prestation réalisée.
Entretien avec le jury :
L'entretien prend appui sur la prestation physique, dont il est un prolongement. Au cours de l'entretien, le candidat indique ce qu'il retire de sa pratique pour lui-même et pour son enseignement. Il expose en particulier comment il peut transposer cette pratique dans son enseignement à l'école primaire, en prenant en compte les liens avec les autres disciplines et le développement de l'enfant. Puis le candidat répond à des questions du jury, destinées à élargir et approfondir sa réflexion, qui porteront sur une autre activité physique que celle qu'il a choisie, parmi les activités les plus pratiquées à l'école primaire.
On a ici le volet "pédagogique et didactique" du concours qui apparait.
Cette première épreuve d'admission est là encore multiple et je vois mal comment on a pu regrouper les mathématiques avec les arts visuels, la musique ou l'eps... à part pour dire qu'il ya moins d'épreuve, je vois pas le truc là.
Je vois aussi qu'il y a une disparition de la littérature de jeunesse (qui est jusqu'à présent une option possible de l'épreuve orale d'entretien, au meme titre que la musique et les arts visuels... ).
Bref je ne vois pas la cohérence de cette épreuve...
De plus, on demande au candidat de construire une séquence d'enseignement avant même sa formation (ben oui, on peut passer le concours sans avoir un M2 spécial enseignement.. on peut très bien passer le concours sans avoir jamais mis les pieds dans une classe... ça peut vite tourner au très théorique tout ça..). C'est pas mal comme exigence.
II-2. Présentation de la préparation d'une séquence d'enseignement en français et interrogation sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l'Etat et de façon éthique et responsable »
L'épreuve comporte deux parties.
L'épreuve est notée sur 20. La première partie est notée sr 12 points, la seconde sur 8 points ; coefficient 3.
Durée de la préparation : trois heures ; durée totale de l'épreuve : une heure.
Première partie : exposé n'excédant pas vingt minutes suivi de vingt minutes d'entretien.
Seconde partie : exposé n'excédant pas dix minutes suivi de dix minutes d'entretien.
La première partie de l'épreuve vise à évaluer :
― les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser un enseignement s'inscrivant dans les programmes d'une classe de l'école maternelle ou élémentaire ;
― la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques.
Elle consiste pour le candidat, à partir d'un dossier (textes, documents sonores ou iconographiques etc.), à construire une séquence d'enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d'un entretien avec le jury.
Dans l'exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d'évaluation. L'entretien avec le jury porte sur l'exposé et sur la progression de l'enseignement du français à l'école primaire.
Les sujets sont fondés sur les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire). Le niveau de classe et le cycle pour lesquels la séquence d'enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d'une documentation en salle de préparation.
La seconde partie consiste en une interrogation portant sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l'Etat et de façon éthique et responsable ».
Le candidat répond pendant dix minutes à une question, à partir d'un document qui lui a été remis au début de l'épreuve, pour laquelle il a préparé les éléments de réponse durant le temps de préparation de l'épreuve. La question et le document portent sur les thématiques regroupées autour des connaissances, des capacités et des attitudes définies, pour la compétence désignée ci-dessus, dans le point 3 « Les compétences professionnelles des maîtres » de l'annexe de l'arrêté du 19 décembre 2006.
L'exposé se poursuit par un entretien avec le jury de dix minutes.
Donc là encore on retrouve encore des exigences en pédagogie et didactique, mais pour le français (je suppose qu'on peut tomber sur la littérature de jeunesse à ce moment, mais sans en être sur... c'est un sujet parmi tant d'autres).
La seconde partie de l'épreuve semble être un peu du même style que l'oral pro du concours actuel... au niveau du programme en tout cas.
Alors là, après la lecture de tout ça, grosse interrogation : où est passée la langue étrangère ????????? on n'en parle pas dans les certifications/prérequis demandés à l'inscription ni dans les épreuves.
Et avec ça on ose dire qu'il faut que les élèves apprennent l'anglais (ou une autre langue... mais surtout l'anglais) dès le CE1. Mais oui bien sur... on y croit !
Et voilà pour les infos toutes fraîches.
Qui est content ?
EDIT : Pensez à consulter les articles plus récents sur la réforme du CRPE
http://marie.crpe.over-blog.fr/categorie-10643163.html